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AZERBAÏDJAN : à la découverte de Bakou - septembre 2024

Cela faisait des années que je rêvais de découvrir ce pays du Caucase situé aux frontières de la Russie, de l'Arménie, de la Géorgie et de l'Iran, mais il a mal commencé ce voyage qui devait s'annoncer plein de promesses. 

Aéroport de Varna, mon vol pour Istanbul est annoncé avec 20 minutes de retard... bon, ça va j'ai 1h40 pour attraper mon second vol pour Bakou. Une demi-heure plus tard, il n'y a toujours aucun avion sur le tarmac... les minutes continuent de défiler et mon stress augmente d'un coup quand je regarde le panneau d'affichage ! Nous partirons donc avec 1h20 de retard. Autant dire que malgré ma course folle dans le terminal à Istanbul, je n'aurai pas mon vol pour l'Azerbaïdjan et je devrai attendre 5 heures dans l'aéroport !

Mais pourquoi donc ai-je choisi ce pays  ? Et bien, c'est  à l'occasion d'un concert que j'ai décidé d'y allée enfin, pour un court séjour.  

Situé au bord de la mer Caspienne, l'Azerbaïdjan n'est pas, à première vue, une destination touristique plébiscitée par les Européens.  Mais c'est bien dommage parce que Bakou, la capitale, vaut vraiment le détour car elle mêle harmonieusement le charme d'une vieille ville historique à un centre ultra moderne digne de Dubaï... toutes proportions gardées.

Mais la fatigue s’est effacée dès que j’ai posé le pied à Bakou, cette ville fascinante où les contrastes se frôlent : vieille ville médiévale aux ruelles de pierre, architecture futuriste et gratte-ciel flamboyants.
Je ne m’attendais pas à l’aimer autant, à me perdre avec délice dans les ruelles d’İçərişəhər, à savourer un qutab chaud sur une terrasse ombragée, à sentir le parfum du thé au safran dans les bazars.
Bakou m’a littéralement happée, entre tradition et modernité, entre silence et effervescence.

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Bakou la moderne

İçərişəhər Bakou

Vieille ville de Bakou

Mon hôtel étant situé dans le centre historique de Bakou, c'est tout naturellement que j'ai commencé ma visite de la ville non pas par ses vieilles ruelles, mais j'ai été immédiatement attirée par la mer Caspienne et je suis allée me promener sur le "Bulvar", le boulevard maritime emblématique de Bakou, bordé de jardins luxuriants et d’hôtels particuliers du XIXᵉ siècle. Cette promenade, très agréable et paisible, offre une vue panoramique sur la mer Caspienne et fait partie des balades incontournables à Bakou.

Ensuite j'ai flâné dans le dédale des rues d'İçərişəhər, la vieille ville de Bakou, construite comme une forteresse médiévale avec ses remparts et ses tours de guet dont on peut encore admirer les vestiges, notamment la fameuse Tour de la Jeune Fille  (Qız qalası). J’ai poursuivi ma découverte au Palais des Shirvanshah (Şirvanşahlar Sarayı Kompleksi), un complexe royal datant du XVè siècle composé de cours intérieures, de mausolées et d'une mosquée, véritable joyau du patrimoine azéri.

Durant cette visite, n’hésitez pas à faire une pause sur l’une des terrasses ombragées pour déguster un thé traditionnel accompagné d’un qutab, une fine crêpe typique fourrée d’herbes, de fromage ou de viande.

Pour terminer la journée, je suis allée admirer de plus près les célèbres Flame Towers (Alov qüllələri), ces trois gratte-ciel symboles du “Pays du Feu”. Illuminées à la nuit tombée, elles dominent toute la ville. En journée, il est possible de prendre le funiculaire de Bakou pour s’y rendre et profiter d’une vue imprenable sur la capitale, mais il faut s’armer de patience, le temps d’attente peut être assez long entre la montée et la descente.

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Les remparts et l'ancien hammam

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Vieille ville : façade et minaret

Le jour suivant, j’ai eu envie d’activités moins touristiques et je suis donc allée assouvir ma passion pour les marchés locaux de Bakou, en me rendant au Yaşıl bazar, l’un des plus typiques de la capitale. J’ai longuement déambulé dans les allées, les yeux écarquillés comme un enfant devant son premier sapin de Noël. J’étais en quête d’une “çaynik” traditionnelle, typique de l’Azerbaïdjan, dont j’adore le design simple et intemporel. Une fois ma théière trouvée, j’ai bien sûr dévalisé le stand d’une gentille mamie azérie et j’ai craqué pour du thé vert au safran et à la pomme ainsi que pour le “Nar çayi”, un thé noir parfumé aux graines de grenade séchées. En passant, j’ai goûté à quelques loukoums et pâtisseries locales. Et le soir, je me suis rendue au "Bakı kongres mərkəzi"  pour assister au concert qui était la raison première de mon voyage.

Le lendemain, j'ai opté pour une journée culturelle avec, en matinée, la visite du musée national du tapis (Azərbaycan dövlət xalçaçılıq və xalq tətbiqi sənəti muzeyi) et là j'ai eu de quoi nourrir ma passion pour les tapis et les kilims. Le premier étage est consacré à l'histoire du tapis et les différents modes de tissage, le deuxième étage propose des tapis venant des différentes régions du pays reconnaissables à leurs motifs régionaux et au troisième étage sont exposés des tapis modernes. On peut également y voir une dame en train de tisser un tapis qui explique gentiment (en russe) tout l'art de son travail.

Ensuite j'ai pris un taxi... à la conduite pour le moins musclée... pour me rendre à Atəşgah, le Temple du Feu de Bakou, un haut lieu du culte zoroastrien et l’un des sites historiques les plus emblématiques d’Azerbaïdjan. Ce temple, construit au XVIIIᵉ siècle par une communauté hindoue vénérant Shiva, est resté actif jusqu’en 1880. I Il se dégage une atmosphère assez étrange de ce temple où se sont croisés de nombreux cultes très différents.

Pour mon dernier jour à Bakou j'avais planifié d'aller voir la fameuse Yanar Dağ (la montagne qui brûle), l’un des sites naturels les plus surprenants d’Azerbaïdjan, mais malheureusement la météo en avait décidé autrement ! Donc à cause de la pluie, je suis restée dans la capitale et j'ai fait du shopping dans la vieille ville. Oh je vous vois déjà en train de vous dire "ça y est, elle a encore acheté des tapis !"... et bien non, cette fois-ci j'ai (seulement) craqué sur des foulards et des écharpes en laine de chameau aux motifs traditionnels azéris et vendus dans de petites boutiques artisanales.

Ce séjour de 4 jours à Bakou m'a donné une irrésistible envie de revenir pour explorer plus encore ce pays fascinant et tout ce qu'il a à offrir tant au niveau culturel qu'au niveau de ses richesses naturelles. Et entre nous, je peux déjà vous annoncer que je prévois d'y retourner à l'automne 2025 pour explorer d'autres villes d'Azerbaïdjan... to be continued... 

​​​​Mis à jour le 21/10/2024

Bakou, musée du tapis
Bakou, temple du feu
Qız Qalası

Qız Qalası

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Infos pratiques

Visa

Le visa s'obtient très facilement via le site officiel du gouvernement :

République d'Azerbaïdjan

Carte SIM

A votre arrivée à l'aéroport, vous trouverez facilement 2 kiosques où acheter une carte SIM prépayée.  Je vous recommande Azercell.

Prix : 39 AZN (prix octobre 2025) avec 30GB d'internet et 100 minutes.

Taxi

Surtout n'utilisez PAS les taxis officiels qui se trouvent à la sortie de l'aéroport et qui ressemblent aux taxis londoniens car ils sont hors de prix !

Téléchargez l'application YANGO. (Equivalent de Yandex Taxi ou Uber)

Hébergement

Pour un premier séjour à Bakou, je vous conseille plutôt de loger dans la vieille ville ce qui vous permettra de faire beaucoup de choses à pied. J'ai beaucoup apprécié le

DA VINCI Hotel

Restaurants

Mon coup de cœur va au restaurant DOLMA qui a un joli cadre, des serveurs super gentils, une cuisine délicieuse et en soirée de la musique live. 

Vous n'aurez que l'embarras du choix pour les restaurants, mais je vous recommande de goûter les qutab, les dolma et le plov.

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