C’est l’invitation à écrire pour un article collaboratif dont le thème était : « le pays où je pourrais poser mes valises » qui m’a amenée à écrire ces confidences, parce qu’après toutes ces années d’expatriations j’ai enfin trouvé le pays où j’ai envie de me poser, et ce, de manière définitive et c’est la première fois que je ressens cela.
Et du coup je me suis demandé ce qui m’avait fait courir d’un pays à l’autre durant toutes ces années. Voici donc un petit retour sur 18 ans passés hors de France.
J’ai 23 ans quand il entre dans ma vie, je suis encore étudiante, je vis à Tours, il vit en Ariège. Entre nous, dès la première rencontre il y a comme une évidence, une fulgurance, une reconnaissance, nous nous comprenons immédiatement malgré nos 15 ans d’écart. Nous nous voyons durant mes vacances quand je pars dans les Pyrénées pour travailler comme serveuse dans l’hôtel restaurant du village où il habite. Nous parlons des journées entières de voyages, de spiritualité, de tout ce qui nous anime, nous lie. L’amour entre nous est immédiat, un lien tellement fort que nous ne comprenons pas ce qui nous arrive. Cela bouleverse nos existences bien au-delà de notre raison.
J’ai 25 ans, j’ai fini mes études et je m’installe à Toulouse pour être plus proche de lui. Et je peux dire que c’est vraiment à partir de ce moment que le voyage commence pour moi. Nous nous voyons très régulièrement et nous passons de plus en plus de temps ensemble et cette relation nous enrichit autant qu’elle nous perturbe. Plus je me rapproche de lui, plus il s’éloigne, plus je prends de la distance pour me préserver, plus il se fait proche. Ce lien si fort entre nous qu’il fait dire à nos amis que nous sommes un « vieux » couple, nous le comprenons et l’assumons de moins en moins au fur et à mesure que nous n’avons plus besoin de mots pour nous comprendre.
J’ai 27 ans, cette situation devient de plus en plus difficile pour moi à gérer, ça devient presque destructeur ce lien qui unit nos âmes sans que nous puissions en comprendre les tenants et aboutissants.
En avril, je pars en vacances à Prague et tombe complètement sous le charme de cette ville, et sans vraiment y réfléchir je décide d’y vivre. Je suis graphiste freelance et en octobre je quitte Toulouse pour m’installer à Prague. Je mets des kilomètres entre nous, pensant naïvement pouvoir être enfin tranquille !
C’était ma première expatriation et c’est l’amour qui m’y a poussée ! Et comme disait Blaise Cendrars : « Quand tu aimes il faut partir », et c’est justement ce que j’ai fait.
Je suis restée trois ans à Prague et sans que je ne le sache déjà, je peux dire aujourd’hui que c’est là qu’a commencé mon voyage intérieur. J’ai beaucoup appris durant ces trois années, sur moi, sur la vie, sur le fait de savoir être reconnaissante de ce que l’on vit dans l’instant.
J’ai 30 ans, je suis de retour en France et c’est à Paris que je trouve rapidement du travail. Mais cette première expatriation m’a fait grandir et je suis désormais bien plus à l’écoute des autres. En ayant été « l’étrangère » je sais maintenant ce que c’est que vivre dans un pays sans en maîtriser la langue, alors c’est tout naturellement que je deviens formatrice bénévole en français et alphabétisation. Et je commence à donner des cours du soir dans une association qui propose des formations à un public de migrants.
Très vite je comprends que c’est là que je me sens utile, bien plus qu’en tant que graphiste. Donc quand le magazine pour lequel je travaille fait faillite, c’est l’occasion rêvée pour moi de retourner pour un an à la fac et de changer de métier.
Cette année-là je mène de front travail, cours à l’université et formation complémentaire à distance. C’est le bilan de mes trois années à Prague, je fais un changement complet d’orientation professionnelle pour enseigner le français aux étrangers.
J’ai 37 ans, j’habite à Limoges et cela fait déjà deux ans que nous faisons régulièrement des aller-retour entre son pays et le mien. En cette fin de printemps j’ai de nouveau des fourmis dans les pieds et l’envie de bouger, alors entre une offre d’emploi en Sibérie et une installation en Belgique… c’est lui finalement que je choisis et je le rejoins à Bruxelles.
Deuxième expatriation, « quand tu aimes il faut partir »… et cette fois-ci je ne pars pas pour fuir, mais pour me rapprocher.
Je découvre un nouveau pays et sans la barrière de la langue… ou presque ! Le coup du torchon entre nous me fera toujours rire. Moi qui ne connaissais du nord que la Normandie, je me surprends à aimer ce pays et Bruxelles qui est une capitale à taille humaine où il fait bon vivre.
Tout se passe au mieux pour moi en Belgique côté professionnel, je trouve rapidement un travail à temps partiel à Leuven puis après quelques mois, un autre à temps plein à Bruxelles. Plus je me familiarise avec cette ville, plus je lui découvre de charme. En revanche, côté vie personnelle tout commence à se dégrader au bout de quelques mois. En effet, c’est une chose de se voir un week-end sur deux et durant toutes les vacances, c’en est une autre de vivre ensemble la routine du quotidien ! D’ailleurs nous sommes tellement différents que je me demande encore aujourd’hui ce qui a bien pu nous réunir.
Donc après deux années passées à Bruxelles, nous nous sommes séparés et j’ai quitté cette ville que j’avais appris à aimer profondément, à laquelle je me suis attachée et où j’ai trouvé des ami(e)s formidables qui font, qu’aujourd'hui encore, dès que je le peux, je retourne en Belgique.
J’ai 39 ans et après un gros accident d’équitation, je quitte Bruxelles et n’ai aucune envie de rentrer en France, alors je trouve du travail au Luxembourg, mais je décide de m’installer dans un pays que j’aime depuis mon adolescence : l’Allemagne.
Troisième expatriation, cette fois pas d’amour en vue, je m’installe dans un petit village à la campagne au bord de la Sûre. Mais pour me ressourcer après cette rupture et cet accident, je pars deux semaines dans les Pyrénées. Et bien sûr, ce que je n’aurais jamais dû faire, je le fais : je retourne dans son village d’Ariège. Et là, comme après le décès de ma mère, c’est auprès de lui que je viens chercher du réconfort. Il est désormais en couple, tant mieux pour nous les choses sont (enfin) claires… en apparence du moins ! Immédiatement nous replongeons dans notre complicité. Je lui parle de mon accident et aussitôt il me met entre les mains des livres de médecine naturelle et je comprends que c’est là que se trouve la solution et non pas dans la surdose d’anti-inflammatoires qui m’ont été prescrits et que je ne supporte pas. Et cela fait écho à ce qu’un ami bruxellois m’a déjà fait découvrir avant mon départ.
Je rentre en Allemagne, mais ces retrouvailles, même brèves, nous ont de nouveau perturbés bien plus qu’on n’aurait pu l’imaginer. Désormais il y a une évidence en moi : nous ne pourrons jamais vivre ensemble et rester amis nous est aussi difficile. A partir de ce jour, je sais, je sens que je ne retournerai plus jamais en Ariège. Cette fois, ce ne sont pas seulement des kilomètres qu’il y a entre nous, mais un long silence… qui dure encore.
J’ai 42 ans, je découvre la Mongolie pour la première fois et ce séjour de trois semaines au contact des nomades et des chamans me touche plus que je ne l’avais attendu. Alors je n’ai qu’une envie, y retourner ! C’est ce que je fais un an et demi plus tard, en février, et alors naît en moi l’idée d’aller y vivre...
En effet, j’ai fait le tour de ce job de formatrice freelance, j’ai envie d’ailleurs. Le virus de l’expatriation est désormais bien ancré en moi. J’y cherche du travail, mais n’ayant pas la spécialisation demandée, je ne peux postuler pour l’université d’Oulan-Bator. Je cherche d’autres pistes, en vain.
J’ai 45 ans, quand enfin je trouve un poste de prof de français à l’université… de Bichkek, au Kirghizstan ! Ce n’est pas exactement la destination que je souhaitais, mais c’est plus fort que moi, je dois partir, me mettre en route… vers quoi ? Ça je l’ignore. Quelque chose de plus fort que moi, me pousse au départ. Cette fois, ce n’est ni pour fuir ni pour rejoindre un amour que je veux partir. C’est assez inexplicable ce besoin de changer de pays. Mais depuis plusieurs années en entamant la guérison de mon dos, j’ai surtout suivi un chemin d’initiation et de réparation de mes propres blessures. Sans doute que cette fois mon âme me dit qu’il est temps d’aller voir un peu plus profondément ce qui se cache encore en moi.
C’est donc la première fois que j’envisage un voyage comme mon propre voyage intérieur, c’est donc partir pour me trouver… peut-être.
Je pars loin de l’Europe cette fois. Il me faut donc me séparer de tout : meubles, livres, vaisselle, bibelots... tout un pan de vie dont je dois me délester. Pas simple de ne garder que l’essentiel ! Comment résumer sa vie en trois valises, et deux grosses caisses ?
Ce qui avait l’air parfait sur le papier, se révèle très vite être une catastrophe. Je me retrouve dans une situation financière dangereuse car j’ai un loyer supérieur au salaire (local) que je gagne ! Bref, trop naïve et impatiente de partir, je me suis fait escroquer par la directrice de l’université. Donc après six mois de galères non-stop je dois absolument quitter ce pays si je ne veux pas sombrer totalement ! Quand tu n’aimes pas il faut partir !!!
A travers toutes ces difficultés, j'ai rencontré des gens charmants qui m’ont aidée et je garde de ces six mois passés au Kirghizstan une très belle amitié.
Par ailleurs, ayant perdu beaucoup d’argent durant ce semestre de survie, j’ai dû faire appel à la solidarité pour pouvoir quitter ce pays et aller en Mongolie.
De ce séjour au Kirghizstan, j’ai appris à faire confiance à la Vie, à m’en remettre aux autres, à demander de l’aide. Je suis sortie beaucoup plus humble et bien plus reconnaissante de cette expatriation.
Après mon expérience kirghize éprouvante à bien des points de vue, j’arrive en Mongolie comme libérée d’un poids énorme. Et contrairement au Kirghizstan, je connais déjà le pays et y ai des contacts, donc mon arrivée à Ulaan Baatar est relativement facile.
Rapidement une jeune femme mongole, rencontrée lors de mon premier voyage en 2009, me contacte pour que je l’aide à développer son agence de voyage. Elle m’aide à obtenir un permis de séjour de volontaire non-salariée me permettant ainsi de pouvoir rester en Mongolie de manière légale. Mais pour subvenir à mes besoins, c’est au noir que je dois travailler durant les 18 mois de mon séjour en Mongolie, tantôt comme prof d’allemand pour une petite école de langues, tantôt comme prof de français en donnant des cours privés, mais aussi en tant qu’agent de voyage. J’apprends beaucoup en travaillant dans cette agence de voyage et je découvre plus en profondeur ce pays trois fois grand comme la France. Je rencontre beaucoup de familles nomades et partage avec eux un peu de leur vie et chacun d’eux m’enseigne quelque chose d’essentiel sur la vie : savoir vivre avec juste ce qui est nécessaire, comprendre que le bonheur n’est pas une quête mais un enchaînement de petits faits à savourer chaque jour, et surtout l’attachement à une terre, à des racines.
Mais très vite cette situation s’avère aussi inconfortable que ce que j’avais vécu et fui au Kirghizstan !
Mais le but de mon séjour en Mongolie est tout autre : je suis dans ce pays afin de poursuivre mon initiation chamanique. C’est ce que je fais… de manière parfois un peu étrange. Et cet enseignement me mène jusqu’en Sibérie sur les bords du lac Baïkal où je rencontre le chaman le plus humble et honnête qu’il m’ait été donné de croiser. Et les deux jours que je passe en sa compagnie et le rituel fait ensemble sont l’une des plus belles leçons de vie que j’ai reçue. Et jusqu’à aujourd’hui je garde dans mon cœur un souvenir toujours aussi ému de Boris et de sa famille.
Cela dit, en Mongolie je réalise que là aussi quand on est Occidentale, les locaux cherchent toujours à voir de quel moyen ils peuvent vous utiliser.
Donc après ces 18 mois en Mongolie, je décide de rentrer en Europe déçue, épuisée et avec juste 200 euros en poche.
Malgré toutes ces difficultés, je garde de la Mongolie ces merveilleux moments d’intense liberté dans la steppe, cette nature encore vraiment sauvage dans laquelle on se sent tout petit, mais pleinement soi-même.
J’ai 47 ans, je rentre en Europe… plus tout à fait la même. Ma vision de moi, de la vie, du monde a changé. Je m’installe d’abord en Belgique pour quelques mois, dans une caravane. Toujours un peu nomade. A ma grand surprise tout un réseau d’entraide se forme autour de moi sans que je n’aie rien à faire et c’est ainsi que je trouve un petit studio à louer au Luxembourg. Je reprends mon job de formatrice freelance, mais très vite je sens que ce n’est pas là ma place. Ce besoin de mouvement me reprend et je me souviens de ce que m’a dit Boris : « tu ne resteras que quelques mois en Europe, puis tu repartiras et tu partiras encore jusqu’au au moment où tu sauras. » Sur le moment je n’avais pas bien compris son « tu sauras ». Qu’est-ce que je dois « savoir » ?!
Et seulement quelques mois après mon retour, je commence déjà à chercher un job ailleurs. Je regarde du côté de la Sibérie mais rien, puis de l’Asie. Je réponds même à une offre en Inde, mon profil correspond, je passe plusieurs entretiens via Skype, tout est ok. J’attends tous les documents pour faire ma demande de visa… et puis plus rien, plus de nouvelles. Quand, au bout de quelques, semaines je finis par apprendre qu’ils ont préféré une candidate déjà sur place qui avait un permis de travail.
Retour à la case départ, je dois vite trouver une autre opportunité, car la rentrée scolaire approche et tous les postes vont bientôt être pourvus.
Une fois encore je me tourne vers la Russie et c’est finalement à Moscou que j’obtiens un job dans une école primaire britannique.
J’ai 48 ans, je refais mes valises et m’envole pour Moscou laissant derrière moi mes rêves indiens. Après cette première année passée loin dans une petite ville industrielle à 45 kilomètres de la capitale russe, je change de travail et intègre Moscou et l’école allemande.
Au début, j’avoue que j’ai un peu de mal avec cette ville, ce n’est pas que je ne lui trouve pas de charme, au contraire, c’est une ville qui vaut vraiment le détour, ne serait-ce que pour sa Place Rouge où j’aime à flâner et me ressourcer longuement. J’ai même quelques endroits favoris, comme le marché Ismaïlovo, par exemple. Non, c’est autre chose… le froid, la grisaille, la froideur de ses habitants, tout ceci combiné au manque de luminosité de son hiver long et gris, me rendent Moscou de moins en moins supportable. Au point que j’envisage de ne pas aller jusqu’au terme des 3 ans de mon contrat de travail à l’école allemande. Et pourtant ici je trouve un bel équilibre professionnel et personnel et cela me permet de me reconstruire tant psychologiquement que financièrement.
Mais durant mes premières vacances de Pâques à la DSM (Deutsche Schule Moskau) je pars chercher le soleil en Turquie. Je le trouverai mais j’y trouverai bien autre chose aussi !
En effet, j’ai un vrai coup de foudre pour ce pays à tel point que lorsque je rentre à Moscou, je me sens si bien, que mes collègues sont persuadés que je suis amoureuse.
Et c’est bien de cela qu’il s’agit : je suis tombée amoureuse de ce pays, de cette terre qui m’apaise et m’appelle.
C’est la première fois que je ressens ça aussi fortement pour un lieu : cette sensation d’avoir enfin trouvé ma place, le pays dans lequel je peux dire « je suis chez moi »… même si je n’y suis pas née !
Mes trois années passées à Moscou, m’ont permis de comprendre que je peux parfaitement vivre dans une grande mégapole et m’y sentir bien. J’y ai acquis aussi de nouvelles compétences professionnelles… et linguistiques. Mais surtout il m’en reste une fabuleuse amitié, comme si j’avais trouvé là-bas une petite sœur.
J’ai 51 ans, je reboucle une fois de plus mes valises et prends la direction d’Ankara où je vais enseigner dans un lycée bilingue.
« Quand tu aimes il faut partir. » et le départ n’est pas facile, tant pour D. que pour moi, et nous nous quittons en pleine nuit à l’aéroport de Vnoukovo, en larmes. Bien sûr, nous savons que nous allons nous revoir… mais quand ?
Au fil des mois le travail dans ce lycée bilingue devient de plus en plus insupportable au point que ma santé est en jeu et je dois aller à l’hôpital à trois reprises et dois m’arrêter autant de fois en seulement quelques mois, cela ne m’était encore jamais arrivé et c’est un signe pour moi pour dire stop ! Je démissionne donc en mai, pars une semaine à Moscou pour me ressourcer, revoir D., mes anciens collègues et élèves. Et durant ce séjour à Moscou où j’apprends que mon ancien poste à la DSM est toujours vacant, je me pose mille questions… et si je revenais à Moscou ?
Non !!! Parce que j’aime toujours autant ma vie en Turquie, la gentillesse des habitants, la douceur de cette terre et tout ce qui me reste encore à explorer dans ce pays. Non, parce que pour la première fois depuis six ans, j’ai choisi un appartement non meublé et que je l’ai arrangé et décoré à mon goût. Non, parce que tout simplement c’est ici que je veux vivre ! Et puis il y a cette voix qui m’appelle et me hante, qui ravive cette étincelle émeraude en moi. Cette voix qui me guide vers cette petite âme et m’invite à veiller sur elle, même loin, même à distance. Mais cette fois je ne me laisserai pas faire ! J’aime et je reste ! Je reste car cette terre est celle où je me sens en équilibre et enfin chez moi.
Du coup, à mon retour à Ankara, je prends le temps pour redéfinir mes priorités et ce que je veux vraiment. Je lâche ma fixation sur le travail et me recentre sur mes envies personnelles. Et c’est clair : je veux travailler à partir de chez moi pour avoir du temps, du temps pour voyager, du temps pour écrire, du temps pour aimer.
Pour conclure je peux dire que toutes mes expatriations, d’une manière ou d’une autre, sont liées à l’amour, l’amour du voyage, l’amour des rencontres et des partages, l’amour de la découverte de soi et des autres. Au fond tous ces voyages ne sont rien d’autre qu’un grand voyage intérieur vers un peu plus de connaissance de soi-même.
Et aujourd’hui c’est grâce à toutes ces expatriations et ces voyages que j’ai acquis cette incroyable capacité d’adaptation qui me caractérise et cette faculté à m’étonner encore de tout ce que je découvre lors de mes pérégrinations.
Toute ma gratitude à tous ces pays qui m’ont accueillie, à toutes les personnes croisées sur ma route... vous m’avez rendue plus forte, plus ouverte, plus en phase avec moi-même et je vous aime !
Bravo Sophie, beau texte, ou l'on apprend à mieux te connaître.
Je n'ai pas la chance d'avoir croisé ton parcours, mais qui sait?
Je n'ai été qu'une seule fois en turquie, j'y ai fait un grand tour en moto, et j'adore la moitié est des ce pays, notamment le Nemrut, qui m'a mit les larmes aux yeux.
Bonne année 2022!
Merci pour ce gentil commentaire. C'est vrai que l'expatriation est un enrichissement.. ;-)
Une très belle ode à l'expatriation et, surtout, on comprend à quel point il est important de faire confiance à son intuition et à son cœur. Quelle expérience ! C'est un enrichissement extraordinaire.